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 Missions Solo

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'Chi
L'admine^^ bourré au Red Bull qui criait au loouuuuup^^
'Chi


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MessageSujet: Missions Solo   Missions Solo Icon_minitimeMer 27 Aoû - 0:15

Spoiler:

Missions Solo 18a09b6f

Je sors du train, et descends sur le quai. Fini, ce voyage. Je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce travail. Enfin, si. J'ai besoin d'un peu d'argent, et j'ai pris la première mission intéressante. Mais il se trouve que cette mission se déroule à l'autre bout du continent. Dans la région de Desertio, au sud-est de Fiore. Et bien sûr, pour y parvenir, je suis obligée de passer de longues heures sur la route. C'est plus loin que je me l'imaginais. Non pas que ça me dérange. Mais bon, ça fait long, c'est ennuyant. Enfin, ce n'est pas l'important. Ma mission du jour, débarrasser des archéologues d'un spécimen étrange. Une créature revenue de passé, on ne sait trop comment, et qui empêche les fouilles de bien se dérouler. Or, c'est un peu l'activité principale, dans le coin. Alors, avec Yami sur l'épaule, et mes flingues dans leurs étuis, je suis parée. Je descends du train, puis je sors de la gare. Je marche un peu, puis je rejoins quelques uns des archéologues, non loin du lieu, dans un village presque désert, tout proche. Je me présente simplement par Yoake, magicienne calme et discrète, qui a accepté la requête de fouilleurs. S'en suit un peu de blabla, pour parler des derniers détails. Notamment de ce Lamahuaraptor, ce dinosaure qui arpenterait les sites de fouilles. Je n'apprends pas vraiment l'histoire du continent, que ce soit sur la faunes ou la flores de l'époque lointaine. Alors je ne connais pas les anciennes espèces animales qui vivaient ici. Et j'avoue ne pas vraiment savoir à quoi m'attendre. Qui s'attendrait à voir un animal revenu d'un passé ancestral surgir sous ses yeux ? J'en demande donc un peu plus sur cette créature. Même si j'imagine que j'en découvrirai plus par moi-même. Mais que je puisse au moins me faire une première idée. L'un des archéologues me réponds.

« Le Lamahuaraptor est une espèce de dinosaure des temps anciens, caractéristiques : grand cou et défenses, un peu semblable aux lamas. En théorie, enfin d'après ce que l'on pense, il serai plus ou moins inoffensif. »

« Inoffensif ? Pourquoi ne pas appeler un simple chasseur alors ? »

Ils me regardent, et me répondent.

« On tiens pas à ce que la rumeur court que des archéologues se font chassés par leurs fouilles. »

Je leur souris et hoche la tête. Sur, ce serait ironique, et surtout bizarre. Pour la discrétion, ils n'ont pas à s'en faire. Personne n'en saura rien. Ça vaut mieux pour moi aussi, de toute façon.

« Pas de problème, je vais m'en occuper. »

« Oh, un dernier détail. Faites attention aux ossements, s'il vous plait. C'est un dur travail de les trouver, ce serai mieux qu'ils restent entiers. »

J'hoche la tête, et je pars. Qu'il ne s'inquiète pas, je ferai attention. Je ne suis pas non plus complètement irresponsable. Je sais que l'archéologie compte beaucoup dans ce pays. Je ne ruinerai pas leur travail. Je me dirige rapidement vers le fameux site. Ce n'est pas très long. Mais plutôt fatiguant, et chaud. Et encore plus quand un corbeau se poste sur votre épaule. Encore heureux, je ne me suis pas ramené avec trop d'affaire, et je ne suis pas trop chargée. Et ce n'est pas comme s'il y avait quarante chemins. Dans ce désert, il suffit de connaître la direction. De marcher d'une pierre à l'autre, en sachant quel grain de sable suivre. Du sable et des pierres, on ne voit que ça d'un bout à l'autre de l'horizon. Ici et là, on aperçoit une grande tour monolithique, typique dans cette région. C'est un peu triste. Un paysage sec et aride. Se perdre serait si simple. Heureusement, je n'y compte pas. J'ai bien compris où je dois aller, et je suis les indications que l'on m'a données. Et, bien rapidement, me voila face aux fouilles. Rien de vraiment spectaculaire. Enfin. Du sable, de la terre, des os. Ce à quoi je m'attends quand je me dis site de fouilles. On dirai une sorte de cimetière, du quel on déterre les restes. Dans le fond, c'est un peu ça. Mais dit de cette façon, c'est un peu.. glauque. Je préfère ne pas y penser. Je fais quelques part, regardant aux alentours, attentive à ce que je peux repérer. Je vois alors la forme d'un animal étrange, un animal comme je n'en ai jamais vu. Et qui n'a rien à faire là. Une petite remarque m'échappe.

« C'est quoi cette chose ? »

« Petite ignare, cette "chose" est un Lamahuaraptor. »

Je recule légèrement d'un pas, surprise. Mais c'est qu'il me parle en plus! Je reste bouche bée quelques instants. Un tel animal, qui parle notre langage. C'est juste impensable. Impossible. Je regarde plus attentivement. Même en argentique, je n'ai jamais vu telle créature. Un cou immense, physique un peu étrange, deux défenses. C'est plus ou moins ce que m'ont décris les archéologues, mais on ne peut pas se faire une réelle idée avant de l'avoir vue de ses yeux. C'est bien lui, le Lamahuaraptor. C'est vraiment impressionnant. Mais tout aussi improbable et impossible. Pourtant, ça n'a rien d'une illusion, ça je peux en être sure. Je m'y connais assez. Je plisse les yeux.

« C'est une blague ? »

« Ça en a l'air ? Maintenant, écarte-toi de mon chemin. »

Tout ça n'est vraiment, vraiment pas normal. Je cherche autour de moi, en essayant de ne pas me concentrer sur cette présence animale plutôt étrange. Il y a de la magie dans le coin, je le sens. Et bien vite, j'en aperçois l'origine. Un homme se pointe face à moi, sortant je ne sais trop d'où. Il s'approche de moi, et s'arrête à quelques mètres.

« Je me disais bien que j'avais entendus une autre voix. »

Je ne sais pas d'où il sort, mais il ne devrait pas être là, au même titre que la bête. On m'avait dit qu'il n'y avait plus personne, que c'était impossible de travailler avec ce dino dans les parages. Je me méfie.

« Qu'est-ce que tu fais là ? T'es qui ? »

« Un fouilleur. »

Il marque une légère pause, et regarde l'animal.

« Intéressant cette bête, n'est-ce pas ? Un vrai Lamahuaraptor, ramené à la vie grâce à la télékinésie. »

Je vois, alors c'est comme ça que cette créature bouge. Mais ça ne me dit pas pourquoi.

« Et à quoi ça te sers, tout ce cinéma ? »

Il me sourit, un peu moqueur. Comme si ce qu'il s'apprête à me répondre et une évidence même. Il me prends un peu de haut. Ça commence déjà à m’énerver. Il me réponds avec une arrogance peu cachée. Ce type, s'il continue, je vais lui en mettre une.

« Tu imagines toute la gloire que m'apporteraient ces découvertes ? Pourquoi la partager avec de vieux historiens ? »

« C'est purement égoïste. Tu déshonores ce métier qui passionne tant ce pays. »

« Et alors ? »

J'abandonne le dialogue. Je n'arriverai à rien avec lui. C'est pour ça qu'il fait parti du mauvais côté, j'imagine. Et c'est pour ça que je vais me faire un plaisir de lui faire payer. Je regarde le mage, puis la bête. Voilà donc la vérité sur cette histoire. Pour que cette créature parte, je vais devoir m'occuper de celui qui la contrôle. Et après... Cet homme n'est pas psychopathe ou criminel, juste égoïste. Le tuer n'amènerai à rien, même si ça ne me dérangerais pas plus que ça. J'essaye de voir qui me posera le plus de problème de l'homme ou la bête. Les archéologues ont beau m'avoir assuré que c'est une créature inoffensive, un coup de défense de ce Lamahuaraptor pourrait me faire plus de mal qu'il n'y parait. Sortant tout juste d'une phase de soin, suite au combat face à notre Master, je n'ai pas spécialement envie de me faire entailler de nouveau. J'ai intérêt à faire gaffe. Le plus simple, ce serai de neutraliser rapidement l'autre mage. C'est pas vraiment un plan, mais ça ira. Je dégaine et pointe mon pistolet sur lui, mais n'ai le temps de rien faire. Il se sert de sa petite créature pour me repousser. Cette dernière me donne un coup de patte, ce qui me déséquilibre fortement. Je reste calme, même si au fond, tout ça commence déjà à m’énerver. Je me tourne vers la bestiole et lui tire dessus. Ce n'est qu'une balle magique. Ça ne tuera pas, ni ne fera vraiment de cicatrice. Mais elle aura mal, ça la calmera peut-être un peu. La bête se stoppe, et s’effondre. C'est une blague ? Une seule balle. Trop facile. Je m'approche, pose un pied et prends appuie sur l'animal, et pointe à nouveau le mage.

« Déjà fini ? Quel dommage. »

L'autre sourit.

« C'est loin d'être fini. Tu es juste trop naïve. »

A ces mots, le Lamahuaraptor se relève brusquement. Déséquilibrée, je retombe sur lui, alors qu'il se met à galoper partout. Surprise, j'ai un peu de mal à comprendre ce qui vient de se passer. Ce que je comprends vite par contre, c'est que j'ai intérêt à m'accrocher. Je m'agrippe donc comme je peux au cou de la bestiole. Cette dernière bouge dans tous les sens, en essayant de me déloger. Je ne me concentre même plus sur l'autre mage. Je cherche juste à ne pas tomber. En tout cas, sans me faire trop mal, ni me faire piétiner. Ma prise sur son cou commence à se faire moins sure. En d'autre terme, je commence à lâcher. Pour ne pas tomber, je croise aussi mes jambes autours de son cou, et je m'y tiens fermement. Crispée et tendue, je sens que je pers un peu le contrôle de la situation. Le télékinésie nous regarde. Je crois que ça l'amuse. Qu'il attende un peu, que je trouve un moyen de me sortir de cette situation. Il rigolera moins. Pour l'instant, il se moque.

« Enfin un peu moins d'apathie dans tes gestes et ton regard. C'en est amusant. »

Je sers les dents. Je continue d'essayer de m'accrocher à ce que je peux. Pas de longue crinière vraiment utile, rien pour vraiment m'agripper de mieux que son cou. Ce n'est pas très pratique, c'est toujours mieux que rien. Mais la terre ferme commence vraiment à me manquer. Ce n'est pas comme si j'étais sur cette bête depuis des heures, mais c'est juste affreusement désagréable.

« Fais-moi descendre! »

« Avec plaisir. »

D'un mouvement brusque la bête baisse sa tête et sautille. Ou plutôt, le mage lui fait baisser la tête. Prise de surprise, je lâche prise et me fais propulser un peu vers l'avant. Pour ne pas heurter le sol, je cherche ce que je peux. Et je me retrouve accrochée à une des défenses de l'animal. J'entends l'autre ricaner. Ça, c'est tout sauf drôle. Il fait secouer la tête de l'animal. Haut, bas, droite, gauche. Ça donne presque la nausée. Je tiens un peu, mais vite, je lâche et je me retrouve par terre, dans le sable. Au moins, ça amorti un peu ma chute. Maigre consolation. Mais maintenant, je ne me ferai plus avoir. L'autre me nargue.

« Petit oiseau, tu es tombé de ton perchoir ? Prends garde, tes ailes noires s’enlisent dans le sable. »

Je me relève et secoue le sable resté sur mon manteau. J'aime être comparée à un oiseau. Mais venant de lui, c'est autre chose. Je commence à trouver le temps long. Je vais finir toute cette histoire.

« Tu fais dans la métaphore et la poésie maintenant ? »

J'aimerai en finir rapidement. Maintenant ça suffit, on ne rigole plus. Ce petit imbécile va voir. Il utilise une créature, je vais en prendre une des miennes. Lui qui parle d'oiseau, je vais lui montrer mon oiseau d'ombre. J'invoque Kuro Kasai entre lui et moi. Dans le but que ce genre d'apparition l'intimide, qu'il ai un mouvement de recul et de défense. L'effet voulu si un réel et dangereux monstre était apparu face à lui. Pour qu'il m'oublie deux minutes. Et c'est ce qu'il se passe. Il concentre l'attention du dinosaure sur mon illusion. Et du coup, sa défense baisse. C'est une occasion. J'en profite. Je vise, je shoote. Un tir dans la jambe, qu'il perde un appui. Bon, une balle magique, donc pas de sang, pas de blessures. Mais il la sent quand même. Je le vois qui chancelle, et pose son appui principal sur l'autre jambe. Je m'approche ensuite vite de lui et lui fait un petit balayage. Je n'ai pas assez de force pour qu'il ai vraiment mal. Juste pour le faire tomber. Et ça marche. Il tombe sur le dos. Je mets ma capuche, et pointe le canon droit sur lui. Une chance pour lui que je ne puisse pas tuer avec cette arme. C'est à mon tour de le regarder de haut.

« Là c'est fini, lâche ta bestiole. Tu tentes un truc, je t'explose. »

Il sert les dents et abandonne. Mon oiseau disparait. De nouveau, la bête est inerte. Retournée dans le monde des morts, il n'y aura plus de soucis d'époque. J'ai réussi. Et j'en suis fière. Comme convenu si je résous le petit problème, je retrouve les archéologues dans ce même village où je les ai vu la première fois. Je leur ramène l'homme, et leur explique rapidement la situation. Sans y passer des heures non plus. J'explique que cet homme souhaitait garder seul la gloire de ces fouilles, et que pour cela, il fallait les faire décamper.

« Mais c'est bon, vous n'aurez plus de problèmes. Choisissez mieux vos compagnons la prochaine fois. »

Ils me remercient, et je prends la récompense. Ils feront ce qu'ils veulent de ce type, ce n'est plus mon affaire. Qu'ils le laissent partir, qu'ils le mènent à la police, maintenant, c'est leur problème. Yami s'envole, et je me dirige vers la gare. Tranquille, je monte dans le train, prête à enfin rentrer chez moi. Enfin, "chez moi", chez Wildrose. Je sais que j'en ai encore pour un bon moment. Faut dire que le train ne carbure pas au peroxyde. C'est quoi ? Je sais pas trop, mais un homme se plaignant aussi du temps de trajet a dis ça. Ce serai un comburant pour une histoire de propulsion d'engin.. Enfin bref, ça pour dire que je ne suis pas encore rentrée. Mais au moins, la mission est un succès.


Dernière édition par Etoile des Neiges le Dim 31 Aoû - 14:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Missions Solo   Missions Solo Icon_minitimeDim 7 Sep - 16:48


Encore une mission. Je vais devoir me donner à fond. Sinon, comment faire régner une Justice dans ce monde ? Chacun doit y mettre du sien. Je suis sure que, petit à petit, la Rose entravera de ses épines les actions du mal dans tout le pays, et plus loin. Mais pour ce faire, il faut redoubler d'effort. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je suis en déplacement. Je me dirige vers la région de Pergande, pour résoudre une affaire apparemment pressante. L'élection de la plus belle fille du royaume à lieu. Or, deux des favorites se sont volatilisées, et une femme qui n'aurait aucune chance apparente s'est inscrite. Une situation plutôt étrange. C'est pour comprendre ce qu'il se passe qu'on demande une aide discrète. Et comme ce serai urgent, je l'ai prise. J'emporte avec moi mes pistolets, par précaution. Ce n'est qu'un concours de Miss, je ne pense pas qu'en venir aux armes soit vraiment nécessaire. Mais on ne sait pas, et puis je ne sors dans tous les cas jamais sans armes. Enfin bon. Je sais que Pergande n'est pas à deux minutes. C'est un autre royaume, il faut au moins que je prenne le train. Je ne pourrais pas y aller à pied. Une fois arrivée à la gare, je demande un ticket, et je regarde la carte d'Earthland mise à disposition. Je repère Desertio, lieu de ma dernière mission, loin de Rosemary. A croire que je ne prends que des missions loin de "chez moi". Et je vois le royaume de Pergande. Je n'ai pas à le chercher, parce que je sais plus ou moins où il se situe, à l'est de Fiore. Mais j'avoue que je ne me rappelais pas qu'il était aussi grand. Bien plus grand que le notre, il occupe un tel espace. Et il est bien loin. Heureusement que je n'ai pas en plus à chercher la ville et le lieu. J'en aurais pour des journées en plus. J'entends l'annonce résonner dans la gare « Le train pour Pergande va partir d'ici quelques minutes... » Bon, il est temps d'y aller. J'embarque, pour un merveilleusement long et ennuyant trajet. Je devrai peut-être songer à prendre des missions plus proche de Rosemary. J'aime voyager, mais je m'ennuie en train. Oui, je suis un peu contradictoire. Mais bon. Le train démarre, et c'est parti.


Le voyage se passe. Sans de problème, sans accro, juste long. Mais maintenant, je suis à Pergande, non loin du lieu de l'élection. Mais je dois encore trouver le bâtiment de l'organisation. Un bâtiment plutôt grand, et visible apparemment. L'adresse était sûr le papier de la mission. Faut juste que je trouve. Après avoir tournée à quelques coins de rue, j'arrive face au bâtiment. Je laisse Yami libre de partir où il veut pour le temps que je passe dans ce bâtiment, et j'y entre. Il est aussi grand dedans qu'il en a l'air dehors. Un enchaînement d'étages, de couloirs et de portes. J'ai rendez-vous avec un organisateur, ou plutôt, j'ai droit à un rendez-vous, étant ici pour aider "de toute urgence". Mais cet endroit est comme un petit labyrinthe, et je demande le bureau. On m'indique une direction que je suis, et je me retrouve en face de la porte. Je frappe, j'attends. Quelqu'un de dit d'entrer, alors j'abaisse la poignée et je rentre dans la salle. Un bureau, tout ce qu'il y a de plus simple, avec un homme qui bouge d'un bout à l'autre de la pièce. Un petit bonhomme speed. A peine j'entre qu'il me parle déjà, dans lever les yeux de ce qu'il fait.

« C'est pourquoi ? Pour participer, c'est trop tard, le concours a déjà commencé, vous êtes au courant ? »

« Non, ce n'est pas... »

Il lève les yeux un instant, avant de reprendre ses affaires, et continue.

« Je suis plutôt occupé pour l'instant, c'est pourquoi ? »

« Justement, je suis ici pour vous aider. Vous aviez appelé de l'aide, la disparition de deux de vos favorites... »

Il me fixe à nouveau, plus attentivement.

« Vous êtes la mage qui a accepté ce job ? »

Un regard un peu surpris, étonné. Et peut-être un peu déçu.

« Oui, mais si vous préférez, je peux repartir. »

« Non, non, ça ira! J'ai besoin de n'importe quelle aide. »

Je souris un peu. Dès qu'on menace de repartir, les clients deviennent toujours plus compréhensifs. De toute façon, il n'y avait pas intérêt à ce que j'ai fait le voyage pour rien. Même si c'est pour le bon déroulement d'une élection de poupées plus superficielles les unes des autres. Oui, on se doute bien que la gagnante ne devient pas Miss uniquement pour sa beauté pure et naturelle. Enfin bon, ce ne sont pas mes affaires, je dois juste faire mon travail. Je demande à l'organisateur la permission de faire le tour du bâtiment, et éventuellement de farfouiller un peu. S'il me demande de trouver une solution, il va bien falloir que j'aille un peu n'importe où. Il me l'accorde, me demandant juste de ne pas déranger les candidates plus que nécessaire. Je lui assure que je me ferai discrète, et que je ne serai pas un problème. Puis je sors de la pièce. Je marche alors dans les couloirs, pour un petit tour du lieu. Je regarde un peu tout autour de moi, pour pouvoir me repérer. Il y a trop de porte et de couloir ici. Je ne croise pas grand monde. Je marche donc tranquillement dans les couloirs, me permettant d'ouvrir certaines portes et d'explorer certaines pièces. J'en profite, j'ai le droit. Mais malheureusement, je ne trouve rien de bien intéressant. Rien qui puisse m'aider dans ma petite enquête. Ou qui puisse me permettre de retrouver les favorites introuvables. Bref, rien qui ne me permette d'avancer, et c'est bien dommage. Je continue ma petite balade. Et le couloir que je suis me mène à un escalier, dont je grimpe les marches. Je fais quelques pas. En passant devant une porte, j'entends quelques voix. Et je ne peux m'empêcher d'écouter un peu la discussion. Qui sait, ce pourrait être les candidates disparues, ou bien les possibles responsables de ces disparitions. Je m'arrête et reste derrière la porte, tendant l'oreille pour ne rien rater. Les voix me parviennent, j'en distingue trois, des voix de femme. Je n'ai pas le début, mais ce n'est pas grave. J'écoute.

« C'est quand même étrange, vous trouvez pas ? »

« Elles ont mal supporté la pression, j'imagine que c'est ça, d'être favorite. »

Je soupire. Ce doit être certaines des autres candidates, donc toujours rien d'intéressant. Elles parlent justement des deux disparues, et se posent quelques questions. Ce qui est normal, je pense. Elles doivent s'inquiéter, non pas pour les deux autres, mais surement pour elles-mêmes. Se demander si c'est une sorte d'enlèvement, et si elles ne seront pas les prochaines. C'est un peu égoïste. Mais bon, je suis mal placée pour parler d'égoïsme. Elles continuent.

« Oui mais quand même... »

« C'est leur problèmes. Et puis, ça fait toujours moins de concurrences. »

Quoique, niveau égoïsme, elles ne sont pas mal non plus. Quelqu'un abaisse la poignée, et la porte s'ouvre alors. Je n'ai pas le temps de m'éloigner, et je me retrouve en face de l'une des candidates. Je la regarde quelques instants et elle me regarde. Puis je jette un rapide coup d’œil à l'intérieur de la pièce. Des miroirs, des lampes, des produits de maquillages. Tant de fards, sans oublier ce nuage de strass et de paillettes présent dans la salle. Je redirige mon regard sur la femme face à moi. Brune, plus grande que moi, simple. Elle me regarde de haut en bas, faisant mine de me détailler, avant de se moquer.

« Ah? une stagiaire ? Une demi-portion qui pense s'essayer aux concours ? »

Je lui lance un regard calme mais froid. Je lui réponds. Tant pis si j'étais censée être cool avec les candidates.

« Vous, vous êtes la femme plutôt banale qui tente, apparemment vainement, de gagner ce concours ? »

Elle plisse les yeux et continue de me regarder. C'est vrai que par rapport aux deux autres femmes dans la salle, elle n'a rien de bien spécial. Elle sourit légèrement à ma remarque, et me regarde de haut. Je n'aime pas ça. Elle passe à côté de moi, et me tape sur l'épaule. Elle me réponds.

« Petite, ton insolence te rendra un jour invisible aux yeux du monde. »

Elle commence à partir. Je la suis du regard quelques secondes. Une quatrième candidate arrive alors dans ce même couloir. Ça fait beaucoup de Miss d'un coup. Elle arrive au niveau de la brune que je n'apprécie pas, et les deux se serrent la main, avant de chacune repartir de son côté. L'arrivante, en passant devant moi, me salue brièvement. Ça ne respirait pas vraiment la bonté et la bonne humeur. C'est le genre d'ambiance un peu tendue des compétitions. Je repars moi aussi, continuant mon exploration de cet étage. Je croise à un moment une personne, surement quelqu'un de l'organisation. Je lui fait un signe en arrivant à sa hauteur. Mais il continue sa route, et fait comme si je n'étais pas là.  Eh bien, les candidates ne sont pas les seules à être froides. Je passe devant une salle, dans laquelle j'entre. Vide. Il n'y a rien a part un miroir et des tonnes d'habits. Je fais un rapide tour, mais il n'y a rien d'étrange non plus de ce côté-ci. Je commence à m'impatienter. Je me dirige vers la porte, mais m'arrête devant la glace. Je me regarde dans le miroir. Du moins, j'aimerai. Seulement, le miroir ne montre rien. Je ne vois pas mon propre reflet, mais tous les autres objets sont bien visible. C'est une blague.. ? Soit le miroir est défectueux, soit j'ai actuellement un sérieux problème. Je suis comme invisible. C'est peut-être pour ça que la personne que j'ai croisée tout à l'heure dans les couloirs n'a rien fait. J’essaye de comprendre ce qu'il m'arrive. Et à part une magie, je n'ai aucune autre explication logique.. Je sors de la salle et j'y réfléchis. D'après ce qu'on disait sur le papier de la quête, les deux des cinq favorites auraient tout simplement disparues, sans laisser de traces. J'imagine qu'il leurs est arrivé la même chose qu'a moi. Qu'elles étaient juste invisible. Mais qui et pourquoi ? Les seules personnes que j'ai vues dans ce bâtiment sont les organisateurs et les candidates. L'organisateur n'aurait aucune raison de truquer son propre concours. Et les filles... A part être un ramassis de pantins anorexiques, je ne vois pas. Ou plutôt, je n'ai aucune preuve pour me permettre d'en accuser une. J'entends alors quelqu'un qui cri, et qui déboule au bout du couloir. La favorite qui m'a saluée tout à l'heure. J'imagine qu'elle va passer son chemin sans me remarquer. Mais elle s'arrête à quelques mètre de moi. Je me tourne vers elle, elle me regarde. On se fixe un instant, les yeux dans les yeux. Elle me voit. Elle me remarque. C'est bien la seule. Pourquoi ? A son petit regard étonné, j'ai l'impression qu'elle se fait la même réflexion. Après un petit blanc, elle se dirige vers moi et me regarde comme si j'étais une illumination du ciel. La première chose qu'elle me dit.

« Tu me vois ? Tu peux me voir ? »

Paniquée.

« Oui.. ? »

« Dieu merci, ce n'était qu'une farce ?! J'ai cru que personne d'autre ne me voyait. »

« Mais toi, tu me vois.. ? »

« Bien sur, pourquoi, on t'a fait la même farce ? »

Une farce.. Là, j'aimerai bien que c'en soit une. Car je ne trouve pas cette histoire drôle du tout. Elle doit subir le même style de sort que moi. Mais si je lui dis comme ça qu'elle est invisible, elle me prendra pour une folle, ou elle s'affolera. Et je ne souhaite ni l'un, ni l'autre. Je vais donc y aller en douceur. En lui expliquant que je doute à une farce, je l’emmène face au miroir. Qu'elle constate elle-même, et qu'elle voie son reflet. Ou plutôt, justement, qu'elle ne le voie pas. Lorsque arrive devant la glace, elle aussi est invisible. Elle ne comprends pas tout de suite, mais fini par lâcher un petit cri. Je lui explique rapidement ma théorie comme quoi tout ça sent la magie. Elle a l'air un peu choquée, surement elle ne sait pas comment réagir. C'est vrai que c'est un cas particulier. Nous sommes toutes les deux dans la même situation. Ça veut dire qu'on a du côtoyer à un moment la même personne. Comme je n'ai pas vu grand monde, le choix est restreins. Je pose quelques questions à la jeune femme en face de moi. Et puis, c'est pas comme si on avait grand chose d'autre à faire.

« Est-ce que vous avez croisé du monde ici, aujourd'hui ? »

« Pas vraiment, juste toi, Lilas et quelques maquilleuses. »

« Lilas ? »

« Oui, la femme brune de tout à l'heure. »

J'élimine les maquilleuses, je n'en ai encore vue aucune. Il n'y a que la brune. La brune.. Cette même femme que j'ai croisée plus tôt dans la journée. Je me souviens de sa phrase d'avertissement. Celle qui m'a pris de haut, et sur laquelle certaines rumeurs courent. J'ai pris en compte ces rumeurs aussi, comme quoi elle n'avait aucune chance, et qu'elle comptait tricher. Les rumeurs ont été considérées comme fausse, mais il se pourrait bien qu'au final, elles soient vraies. Je ne sais pas précisément qu'elle magie elle a pu utiliser. Mais son erreur a été de l'avoir utilisée sur moi et sur une autre favorite en même temps. L'autre fille semble d'ailleurs un peu en panique. Ce doit la première fois que ce genre de truc lui arrive. Je trouve qu'elle exagère. Elle agit comme si elle allait mourir dans les prochains jours. Mais bon, je peux comprendre. Moi, je suis habituée, elle c'est comme une première. Mais si elle pouvait se calmer, ce serai mieux. J’essaye de la rassurer en lui disant que ce ne sera pas permanent. J'imagine que ça va bien passer au bout d'un moment. Ce n'est pas le genre de magie qui peut durer indéfiniment. Du moins, je l'espère. Ça vaut mieux pour nous. Elle me demande aussi comment ça se fait qu'on puisse se voir, alors que nous sommes censées être invisible. C'est vrai que c'est un peu bizarre. Je n'aurais pas de réelle explication, mais j'imagine que la magie doit s'annuler pour deux personnes qui en subissent l'effet. C'est peut-être un peu tiré part les cheveux, mais je ne vois que ça. On sort de la salle. De nouveau, quelqu'un passe non loin de nous. La favorite tente de lui faire des signes. Mais comme prévu, il ne réagit pas. Nous sommes seules sur ce coup là. Les autres ne nous voient pas, mais nous, nous pouvons nous voir. Donc on est toutes les deux dans le même bateau. On n'a plus qu'à attendre. Mais une fois que notre petit problème n'en sera plus un, je compte bien trouver cette Lilas. De un, je la ferai avouer, et ensuite, je ferai en sorte que plus jamais elle ne puisse penser au glamour. Je suis prête à attendre le temps qu'il faut, pour vu que j'ai raison...

Je ne sais pas exactement combien de temps nous attendons toutes les deux. Mais surement plus d'une heure. Et quand on ne peut même pas questionner des personnes, parce qu'elles ne vous voient pas, c'en devient plus qu'agaçant. J'espère que tout ça est bientôt fini. Durant notre période d'invisibilité, la favorite me fait faire un tour rapide et discret de tous les recoins qu'elle connait. Enfin, "rapide", il nous faut quand même un bon moment avant d'en avoir bien fait le tour. Elle me montre chaque pièce, de chaque couloirs. Les loges, les bureaux, les pièces de maquillages et d'habillement. En passant devant ces dernières, elle se met à légèrement dramatiser, disant qu'elle ne pourra plus se faire ni maquiller ni habiller par des professionnelles. Je soupire. J'ai beau essayer de la calmer, à chaque fois elle fini par devenir hystérique. Ça reste une candidate à un concours de beauté. Mais elle me montre quand même des salles privées, réservées aux personnels ou aux candidates, et non-autorisées au public. Je cherche, mais aucune trace de Lilas. Enfin, au détour d'un couloir, une maquilleuse court dans notre direction. Je m'imagine qu'elle va continuer sa course, mais non. Elle s'arrête face à nous et dit à la femme qui m'accompagne. « Mais t'étais où ? Ça fait plus d'une heure qu'on te cherche! C'est trop tard pour le maquillage maintenant... » Et elle entraine la favorite, qui me fait un signe de main avant de partir. C'est donc fini. Enfin, nous sommes de nouveau visible. J'avais bien raison, l'effet n'est que temporaire. Maintenant, je pars à la recherche de Lilas. Et je la trouve dans une salle un peu plus grande que les autres. C'est une des salles de réunion. Plus grande que les autres, on l'utilise aussi apparemment pour donner quelques petits buffets, de temps à autre. Et aujourd'hui, il y en a un. La table est nappé d'un drap blanc, et de la nourriture et des boissons y sont disposés. Lilas est ici. Je ne sais pas pourquoi, et je m'en fiche. Je la vois, et j'entre, claquant presque la porte. Je lui parle, d'un ton accusateur.

« C'est vous. »

Elle me regarde et mime un air étonné.

« De quoi tu parles, petite ? »

« Vous savez que vous être trop banale, et que vous n'avez aucune chance de gagner cette compétition, alors vous écartez les ennemies trop dangereuses. Vous vous rendez encore plus pitoyable que vous ne l'êtes. »

« Petite peste... »

Elle s’énerve. Je souris, arrogante. Je ne devrai peut-être pas la chercher, mais c'est plus fort que moi.

« Qui est la plus peste des deux ? »

Je dégaine mes pistolets.

« Je ne tenterai rien contre moi à ta place. Je sors d'ici et je peux rendre invisible la moitié de la ville »

« Vous n'auriez pas assez de pouvoir... »

Elle ne peut pas faire ça, c'est impossible. Elle bluffe, c'est évident. Elle n'aurait pas assez de magie... N'est-ce pas ? J'ai comme même une légère hésitation, elle la saisit. Elle sourit et réponds. « Tu veux qu'on essaye ? » Non, j'ai aucune envie d'essayer, c'est pour ça que je vais en finir au plus vite. Et de faire comme je peux, avec les moyens du bord. J'attrape un cheesecake posé sur une table. Rapidement, je lui envoie. Elle le reçoit en pleine tête, ce qui me laisse échapper un petit sourire. Et une remarque.

« Ça c'est pour ton régime. »

Ensuite, tout s'enchaîne assez rapidement. Elle tente de s’enfuir,, mais je tire une balle près d'elle, la manquant exprès. Elle se stoppe, et je m'approche d'elle, l'avertissant, arme pointée sur elle, qu'elle a tout intérêt à ne pas bouger. Essayant de prendre un voix de présentateur, je lui dis. « Show's over. » Et je l'amène à l'organisateur, celui que j'ai vu en arrivant. Comme la première fois, à peine j'entre qu'il me questionne déjà.

« Vous les avez retrouvées ? »

Et je lui explique la situation.Elle n'arrête pas de nous assurer qu'elle gagnera tous les concours possible. L'organisateur la préviens qu'il n'y a aucune chance qu'elle participe à un concours avant plusieurs années, et elle demande ce qu'elle va devenir, ce qu'elle pourrait faire. Une réponse me vient. « Tu n'auras qu'à t'essayer à la boulimie.. » Et sentant son regard noir, je sors et me dirige vers la gare. Récupérant en trajet mon corbeau Yami. Et à bord du train qui me ramène vers notre QG, je pense. A rien, à tout. Si maintenant, on trouve même le mal dans un malheureux concours de beauté, c'est que rien ne s'améliore, au contraire. Et ce, malgré mes efforts. Ça ne va pas, ça ne doit pas continuer comme ça. J'ai juré, je t'ai juré, otōto-kun, que je ferai tout changer. Que tout ce mal serait un jour complètement irradié de ce monde. Ce sera comme une vengeance. Les petits ou gros bandits, tous paieront pour ce qu'ils t'ont fait. Et ce qu'ils m'ont fait faire. J'attendrai seule et je redeviendrai une lumière. Et le jour où ça arrivera, même si je n'aurais alors plus rien à faire, j'aurais l'âme en paix. Je ferme les yeux. Je fais tout ça pour toi, j'espère que tu le sais, otōto-kun. Et j'espère que c'est ce que tu veux.


Dernière édition par Etoile des Neiges le Jeu 18 Sep - 18:37, édité 4 fois
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MessageSujet: All-In ! [Quête Solo]   Missions Solo Icon_minitimeDim 28 Sep - 21:51

Citation :
Un tour de carte

Type de quête : Solitaire
Description de la quête : Le casino d'Akane Beach se voit depuis peu de temps face à un problème. Une femme, inconnue du casino, gagne chaque partie de black jack qu'elle joue, et se retrouve chaque soir avec grand nombre de jetons. Cette concurrente décourage de plus en plus de joueurs. Coup de chance ? Beaucoup l'accusent de triche, sans parvenir trouver de preuves. Le casino ayant une réputation à tenir, les patrons ne souhaitent pas que ce problème s’ébruite et s'aggrave. On vous demande donc découvrir la vérité, par tous les moyens. Et de dénoncer, s'il y en a, les imposteurs.
Remarques : La femme et le donneur, un nouvel employé du casino, sont en fait un couple d'arnaqueurs décidant de se faire de l'argent en truquant la donne. Manipulation d'autant plus facile car l'homme est un mage de cartes d'environ 2150PM. La femme, elle, n'a pas de magie. Démasquez-les sans vous faire trop remarquer, et, si possible, en évitant que les choses dégénèrent dans ce casino.


« Il fait quand même beau ici, dans cette fin de journée. »

Akane Beach. Un coin populaire de Fiore. Pour sa plage et sable fin, et son eau claire. Pour le confort de son hôtel cinq étoiles. Et enfin pour son grand casino, ses jeux d'argents. Ces grandes salles qui peuvent vous faire heureux milliardaires, ou pauvre malchanceux. C'est là que je me rends, pour régler une petite affaire. On soupçonne une certaine femme de triche sur la table de Black Jack, et si ça commence à se savoir, la réputation du casino risque d'en prendre un sacré coup. On me demande d'enquêter en toute discrétion, pour dissiper ou affirmer les doutes des usagers. Un travail plutôt tranquille, puisqu'à priori, je ne devrai pas à avoir à me battre. Je suis même autorisée à jouer. Une chance. Je dois juste me fondre dans la masse et observer. Mais j'avoue que je ne serai pas contre gagner quelques petites parties. Je suis peut-être encore un peu jeune, et froide, mais j'ai quand même besoin d'argent. Si je pouvais me faire quelques jetons.. C'est une parfaite occasion alors je la prends. La nuit commence doucement à tomber lorsque j'arrive au bâtiment de l'hôtel. La salle de jeu est sous-sol. Passant par la grand-porte, je ne mets pas bien longtemps avant de trouver l'escalier descendant. Le brouhaha de la foule et le cliquetis des pièces et des jetons s’entend presque jusque dans le hall. Je descends les marche et arrive.

C'est une immense salle, vaguement séparée en plusieurs parties. D'un côté, il y a les bars à boissons et les banques à jetons. De l'autre, les machines à sous, jeux de chances. Et enfin, encore ailleurs, les tables de cartes. Black Jack, Poker, je n'aurais pas le loisir, et de toute façon ni l'envie, de tout essayer. Mais j'espère au moins m'amuser un peu. Et accessoirement, gagner. A l'entrée, on me demande de me débarrasser de mes armes, pour le temps que je suis ici. Mais il n'en est pas question, et je refuse. Un videur qui ne doit pas être au courant de ma venue. Il finit par appeler un responsable supérieur, avec qui je m'explique. Lui avant connaissance de la situation. On trouve un compromis. Je suis autorisée à garder l'une de mes armes, mais cachée, à condition que personne ne la remarque. Enfin, ce n'est pas comme si j'allais la montrer à tout le monde. Après tout, le mot d'ordre chez nous et action, mais discrétion. Quand on me laisse enfin franchir le seuil, je me dirige de suite vers la banque à jetons. Je ne suis pas venue ici les mains complètement vides. J'ai le droit de jouer, et pour débusquer un tricheur, quoi de mieux que de jouer contre lui ? Je n'ai pas pris grand chose, juste de quoi tenir au moins 5 tours. Merci à ma dernière mission, qui me permet un petit écart.

Je m’essaye d'abord à quelques jeux de hasard. Je suis en mission, et alors ? J'ai le droit, personne ne m'y empêche. Je peux bien me laisser un peu à l'ambiance.. Mais lorsque je me rends que je n'ai pas de chance, et que je perds plus que je ne gagne, je décide de quitter ce coin du casino. Avec assurance, je me dirige donc vers la table de jeux de cartes. Celles du Black Jack. Il y a tellement de tables, de tapis verts et de jetons que j'ai presque du mal à la trouver. Mais lorsque j'aperçois un petit attroupement autour d'une table, et d'une de ses joueurs, je devine que c'est ici. J'observe d'abord, sur plusieurs. Et en effet, c'est étonnant. Presque toujours à 21 points pile, éventuellement à  20 ou 19. Mais toujours plus que ses adversaires, sauf une fois, mais le croupier est sorti gagnant. Les autres joueurs épuisent rapidement tous leurs jetons, décourageant au passage quelques uns des nouveaux venus. Sur que c'est surprenant. Pourtant, sa tenu plutôt légère ne permet pas de cartes cachée. Et je ne ressens aucune magie. Enfin, si, j'en sens dans le casino, mais j'imagine qu'il doit y avoir plusieurs mages venus ici pour jouer. Or, il n'y a que la femme qui m'intéresse pour l'instant. La table commence à se vider. J'imagine qu'il est temps pour moi d'entrer en scène.

Lorsque le donneur demande d'autres volontaires, je m'avance. J'entends quelques murmures dans mon dos. Doutant de ma capacité à tenir deux manches, de ma folie de me présenter, ou de mon âge. Je ne réagis pas aux mots et m’assois, ne disant qu'une parole à la femme, avec espièglerie.

« On verra qui aura le plus de chance. »

Et j'empile mes jetons, attendant que le jeu reprenne. Pour mon plus grand malheurs. Je pers plusieurs mains au profit de la "chanceuse". Et quelques unes pour le croupier. Elle ne fait que gagner, ce n'est pas normal. C'est à peine humais. Et ça m'énerve. Ma mise à presque diminué de moitié. Et à ce train là, ça ne finira jamais. Il est temps de faire quelque chose. Je lance un regard à la femme, qui semble très heureuse de ses gains. Et elle a de quoi. Si elle partait maintenant, elle aurait de quoi bien vivre pendant quelques temps. Je lui parle, méfiante et curieuse. Lui demandant s'il n'y a pas autre chose que de la chance là-dessous. Elle me sourit.

« Je crois surtout que je suis à la bonne place. Tu veux essayer ? »

Je hoche la tête, et nous changeons de place. Je n'en crois pas un mot, mais peut-être qu'elle a simplement raison. Peut-être juste qu'elle est à la bonne place. Lorsque je m’assois, le donneur et la femme se lance un petit regard. Mais je n'y porte aucune attention, et la partie reprends. Après deux mains gagnées pour le croupier, je pers patience. Ce dernier me propose donc un verre, pour me détendre, comme il dit. Je l'accepte et j'en bois un peu. Reposant ensuite le verre sur un plateau, je continue de jouer. On distribue les cartes, et je me plais à avoir en main de quoi me faire 19 points. C'est un bon score, mais je ne suis à l’abri de rien. Qui sait si cette femme n'a pas plus ? Je tente quand même et mise la moitié de mes jetons restant. C'est à dire plus grand chose. Je retiens ma respiration, jusqu'à ce que chacun annonce ses points. Et étrangement, je suis en tête. Un légers sourire au visage, ce qui m'étonne moi-même, j'empoche mes gains. Je ne sais pas ce qu'il y avait dans mon verre, mais pour me détendre, ça me détends. Tout mon stress s'envole, petit à petit, et je me sens calme et heureuse. Ce soir, je me sens bien, prête à tout gagner. Les manches s'enchaînent. Deux, trois, quatre. Toujours pour ma victoire. Mes gains, cette fois, grandissent. Encore et encore. Au bout de cinq mains gagnantes d'affilé, je ne me retiens plus. Un grand sourire illumine mon visage alors que je ramasse mes jetons gagnés. La femme me fixe du coin de l’œil, et je la regarde simplement. Peut-être a-t-elle raison, je dois être à la bonne place. La place de la chance. Une sixième main. Un sourire apparait à nouveau, lorsque je dépose mes cartes. 21points, je gagne.

« Prends garde à ne pas trop prendre confiance... »

« Haha! Personne ne peut me battre. Je suis maître du jeu ce soir! »

Je ne fais pas attention à ses paroles. J'annonce, toute heureuse, pleine de gaieté. Et, récupérant tous mes jetons, j'ai un rictus moqueur pour les autres joueurs. Je suis lancée, et j'ai comme l'impression que plus rien ne peut m'arrêter. La femme me regarde étrangement, mais je suis trop dans mon euphorie pour réagir. Toujours souriante, bien plus que d'ordinaire. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça. J'éclate de rire à la moindre phrase, j'écoute les blagues minable de d'autres personnes. J'imagine que je dois juste être heureuse. Même si ce n'est pas dans mes habitudes lorsqu'il y a autant de monde. En fait, je ne m'en rends même pas vraiment compte. J'agis sans y penser, et éclate encore de rire lorsque je gagne une huitième manche. Quelle chance! De la chance.. rien que ça ? J'imagine. Je suis trop occupée à être heureuse pour y réfléchir sérieusement. Je regarde mes gains. Lorsque je rentrerai à Rosemary, j'aurais assez de Jewels pour rester dans l'ombre, au calme, pendant plusieurs longues semaines, voire même quelques mois. Retour vers le jeu. Une neuvième manche de gagné. Bientôt une dixième. Et vue les cartes que j'ai en mains, je risque fort de partir sur une onzième manche gagnante. Mes deux premières carte me hissent à 20points. C'est un bon score. Mais je suis joueuse. J'en réclame une dernière. Et c'est pile la carte qu'il me faut. La carte à 1point, celle qui va me faire gagner, une fois de plus. Souriante, je pousse la quasi totalité de mes jetons sur le tapis vert. J'observe du coin de l’œil la femme suivre le mouvement. Lorsque enfin vient le tour de montrer son jeu, je dépose mes cartes sur le tapis. Les alignant l'une à côté de l'autre. Une Dame, un Roi, et un As à 1 point. Tout ça pour un total gagnant de 21points. Encore une victoire. La onzième. Je m'étire. Et m'exclame, à l'aise.

« Hé hé, cette fois aussi, je mène la danse! »

Tout sourire, je commence à récupérer les jetons. Puis j'entends la voix de la femme, moqueuse. « Tu es sûre ? » Je la fixe quelques instants, tout sourire et sûre de moi. « Quoi ? » Puis la regarde poser ses cartes. Elle n'en a que deux, que peut-elle faire contre mes points ? A moins que... Ses deux cartes, un As et un 10. Non, je me suis fait avoir ? J'avais presque joué tapis. Environ 460 000 Jewels. Je reste bouche bée pendant un court moment. C'est avec stupéfaction que j'observe l'autre ramasser les jetons. Et je regarde les points. Ce n'est pas possible. J'avais pourtant 21. Seulement, elle aussi, et avec de meilleures cartes. Malgré mon sourire, je sens mon euphorie descendre d'un cran. Non, je ne trouve pas ça drôle. Et j'assiste à la chute vertigineuse de tous mes gains. De tous les gains de ce tour. 500 000 Jewels, à porté de main, partis d'un coup. Ça m'apprendra à avoir trop confiance. Je joue encore quelques mains, et je recommence à perdre. Lamentablement. Je ne me sens plus heureuse du tout. Et toute mon euphorie commence à descendre. Oui, je ne m'amuse plus, je m'ennuie même. C'est tout de suite différent quand on ne gagne plus. A la fin d'un tour, je serre un peu trop fort les cartes dans ma mains. Je n'ai que 6 points, je pers la manche... Encore une. Les cartes se plient et s'abîment, et le croupier, le remarquant, me retire habilement les cartes des mains, d'un geste si vif qu'il m'écorche presque la paume. Et il m'avertit.

« Doucement Mademoiselle, n'abimez pas le jeu. »

Il me fixe quelques secondes, d'un regard intense et sérieux. Légèrement menaçant. Presque suspect. Et il mélange le jeu. Mes dernières manches s'enchaînent sur des défaites. Je n'ai plus assez de jetons, à peine pour tenir les trois prochains tour. En clair, je dois finir mon boulot au plus vite. Je regarde la femme.

Ne cessant de complimenter la jeune femme gagnante. Ses deux là, ils m'énervent de plus en plus. Je ne suis plus du tout calme. Tous les deux à se lécher les bottes.. Je ressens alors cette magie, celle que j'avais capté au début de la soirée. A chaque tour, elle revient, à peine perceptible. Je me concentre sur la source. Aucun des joueurs ou spectateurs, la source vient d'en face de moi. Le croupier... Quel enfoiré! La magie toute proche, c'est pas un parieur sans importance, c'est lui. Quelle belle gaffe de ma part! J'aurais du y faire attention dès le début, et me concentrer sur tout le monde, au lieu de focaliser mon attention sur la chanceuse. Après un n-ième compliment, à la suite d'une n-ième victoire, je m'emporte et, montant sur la table, renversant les jetons, j'attrape le donneur par le col. Serrant les dents, je lui lance.

« Petits roublards! Vous ne me duperez plus, avec vos tours de passe-passe. »

Avant que les gens ne s'approchent, le croupier, que j'agrippe toujours, me murmure, de manière à ce que personne d'autre n'entende. Sa voix est ferme, et presque menaçante.

« Dégage petite, laisse-nous à notre business. »

Et, finissant sa phrase, il me présente une de ses cartes, me la mettant sous les yeux. Cette dernière est bizarre, et lorsqu'elle s'illumine légèrement, je comprends. Je lâche un peu la pression. Non pas que je n'ai pas envie de le combattre. Mais dans cet endroit, c'est juste trop dangereux. Qu'est-ce qui arriverai si un civil se faisait blesser ? De plus, je doit me faire discrète, pas me faire remarquer. Même si c'est déjà un peu le cas. Autant laisser le casino régler lui-même ce problème. On m'a juste demander d'enquêter sur la situation, après tout. Pas de rendre la justice. Ils trouveraient la mienne peut-être un peu trop sévère. Je relâche le col de l'homme, et m'éloigne de la table. Saluant au passage les autres joueurs, et lançant un regard noir à la femme. Ces deux-là et leur manège. Ils continueront leurs petits tours derrière les barreaux. Ce sera mieux, pour tout le monde. Je me dépêche de trouver quelqu'un qui puisse me chercher le directeur. Je ne veux plus perdre de temps. J'aimerai en finir vite. Que je quitte enfin cet endroit, phare de l'avarice et de la luxure. Lorsque le directeur arrive enfin, il s'approche de moi et m'interroge. Il a l'air un peu inquiet, quoique soulagé de me voir revenir. « Alors ? Votre avis ? » Je lui réponds calmement

« Je pense que vous pouvez les virer tous les deux de votre grand casino, pour utilisation de magie dans le but de triche. »

Je lui explique rapidement les mains jouées à la table, accusant ainsi son croupier de triche. Il m'écoute attentivement, et je le laisse se faire sa propre opinion. J'imagine qu'il va appeler les autorités. Ou bien simplement les faire dégager de son établissement, avec quelque chose à payer. Enfin, dans tous les cas, ça ne me regarde pas. Je me serai bien occupé de cette affaire moi-même, mais bon. Avant que le directeur s'occupe de ce problème, je me permets de lui faire une petite remarque, poliment. Il ne faut pas non plus qu'il le prenne mal, ma récompense est en jeu.

« Je vous conseillerai aussi de faire passer à l'avenir un petit test de magie à vos donneurs. On ne sait jamais. »

Il me regarde bizarrement mais ne dit rien. Après avoir reçu ma récompense, je vais immédiatement récupérer ma deuxième arme. Je ne compte pas m'attarder ici, les parties de BlackJack m'ont vraiment passé l'envi de jouer de l'argent ce soir. Je veux juste rentrer chez moi, et me coucher. Et puis Yami, mon petit oiseau, m'attends dehors. Je sors du casino alors que la lune est encore haute dans le ciel. Jouer toutes ces parties, ça m'aura quand même pris du temps. J'espère que je vais trouver un train pour rentrer à Rosemary à cette heure. Dans le pire des cas, je pourrais toujours m'arranger pour avoir une chambre à prix moindre. Ils me doivent bien ça. On peut dire que cette mission était loin d'être une mission rocambolesque. Mais bon, je ne vais pas m'en plaindre, ça m'aura permis de me "reposer" un peu. On ne peut pas toujours se battre. Il faut savoir parfois accomplir son devoir sans en venir aux armes.


Dernière édition par Etoile des Neiges le Sam 18 Oct - 1:35, édité 8 fois
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MessageSujet: Fantômes de Minuit   Missions Solo Icon_minitimeDim 26 Oct - 1:23

Citation :
Etheric Lieutenant

Type de quête : Solo
Description de la quête : Vous êtes tombé face à une immense faille béante, contenant des remous fantomatiques. Vous voilà assailli par un malaise permanent, mais en cherchant bien, vous verrez la présence d'une grotte en bas de cette faille. En vous y rendant, vous tomberez face à un immense lacrima et surtout l'une des lieutenant de Pumpkin Head.
Remarques : Elle possède une magie éthérique lui permettant de maîtriser jusqu'à deux fantômes rapides occasionnant des dégâts internes lorsqu'ils vous touchent. Elle se bat également avec deux katanas et peut devenir momentanément fantomatique, permettant de gagner en vitesse et en capacité d'esquive. Elle a 2350 PM.

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Je marche dans ce lieu que je ne connaissais pas encore. Je ne me suis encore jamais aventurée dans cette partie de Fiore. Une forêt aux arbres sans feuilles. Les branches sont noires et cassantes, et la terre semble morte et sèche. Malgré l'absence de feuillage, il y règne une ambiance sombre et pesante. Le sinistre bruit du vent fait frissonner les arbres, et siffle dans les branches. Un endroit qui donnerait froids dans le dos à n'importe qui, ou presque. J'avoue avoir un frisson lorsque le bois craque. Un coin assez lugubre, si vous voulez mon avis. Mon corbeau Yami, lui, s'y sent apparemment bien. Il vole bruyamment, et semble même s'amuser à me faire quelques petites frayeurs. Mais que vais-je faire de cet oiseau ? Enfin bon... Je ne suis pas ici pour rien. Des rumeurs concernant une certaine guilde noire m'amènent aujourd'hui dans cet endroit. Elle n'est apparemment pas si nouvelle, mais je n'en avais encore jamais entendue parler avant. Et ses mauvais sorts et ses agissements en font maintenant mon ennemi, et l'ennemi de ma Justice. Je sais que plusieurs guildes légales ont été appelées pour tenter de stopper ce groupe malfaisant. Mais je compte bien, discrètement, donner ma contribution. Je vais faire de mon mieux pour stopper cette guilde noire. Et puis, pour ceux qui seront au courant, ce sera toujours une bonne action pour Wildrose Thorn. J'ai suivi les rumeurs, ça m'a amené ici. Dans cette forêt étrange. J'imagine que ce lieu leur convient bien, à ces jeteurs de sorts. Leurs noms ? Pumpkin Head.

Je suis dans mes pensées lorsque je remarque un soudain changement de terrain. En plein milieu de cette forêt, j'arrive devant une faille. Une grande faille, plutôt profonde. Une sorte de brume opaque stagne, permanente, en bas. De telle sorte que je n'en vois pas le bout. Une faille d'apparence banale. Et pourtant, quelque chose me dit que je devrais y jeter un œil. C'est trop étrange. En cherchant mon chemin, j'arrive plus ou moins à glisser entre les rochers. Je descends du mieux que je peux, ne pouvant m'éviter certains dérapages. J'ai l'impression de m'approcher d'une aura froide et malsaine, qui me retourne presque l'estomac. Un endroit sans vraiment de lumière, lugubre. Sinistre. Une fois arrivée en bas, mon malaise grandit. Cette fumée semble être bien plus qu'une brume. Un bruit, comme un long murmure, court le long des parois. On dirait presque.. des fantômes. Mais c’est impossible, des fantômes ne peuvent pas se trouver ici... N'est-ce pas ? J'ai un frisson, encore. Je n'ai pas tendance à avoir des superstitions, ni même à en avoir peur. Mais j'avoue que l'ambiance ici n'est pas des plus rassurante. Entre deux grosses roches, j’aperçois un passage, une fissure. J'y entre. Là dedans ou ailleurs, ce sera toujours moins dérangeant que cette brume. M'enfonçant un peu plus dans cette grotte, je lui découvre une certaine profondeur. Je m'y aventure. Curieuse, intriguée, mais pas que. Je sens comme quelque chose d'étrange, plus loin. Et je suis bien décidée à aller jeter un coup d’œil. De toute façon, je n'ai aucune envie de revenir dans cette brume aux fantômes.

Au bout de quelques minutes de marche entre les rock, j'aperçois une faible lueur. Une lumière différente. Je m'approche, et le couloir dans lequel je suis s'élargir en une grande salle sous la roche. Une superbe cachette, en y réfléchissant. Personne n'irait fouiller par ici. Même moi, je m'y retrouve presque par hasard. En entrant silencieusement dans la salle, je remarque une lacrima. Grande, elle est tout sauf naturelle. Quelqu'un l'a forcément amenée ici. Qui ? Je soupçonne la guilde noire dont je cherche la trace, même si rien ne me permet de l'affirmer pour le moment. M'avançant un peu plus, je m'étonne de trouver cette galerie déserte. En tout cas aux premiers abords. J'entends ensuite un rangement dans l'ombre, et je me retourne juste à temps pour éviter la trajectoire d'un sabre. Reculant et dégainant ma propre arme, je fais face à mon adversaire. C'est une femme, un peu plus âgée, et je pense plus puissante que moi. Sa posture est agressive. Peu importe sa puissance, je ferai mon maximum. La fixant un instant, je lui parle.

« Qui êtes-vous, que faites-vous ici ? »

Elle semble se moquer et sourit.

« Droit au but hein ? Tu as face à toi Amanda Ghost, la fantastique maîtresse des fantômes. Et je suis ici pour protéger cette lacrima des visiteurs indésirables comme toi. »

Donc c'est bien elle qui s'occupe de cette lacrima. Une dernière question.

« Tu es de Pumpkin Head ? »

Elle sourit encore un peu plus, puis me réponds.

« Perspicace. En effet, eu je suis même l'une de ses mages les plus puissantes. »

Et bien, niveau modestie, j'en ai vu mieux. Elle se met alors en position d'attaque, ses deux sabres devant elle, pointés vers moi. Pour l'instant, elle n'utilise pas sa magie. Tant mieux pour moi. Sa défaite n'en sera que plus rapide. J'ai un petit sourire railleur, et je me moque d'elle et de ses lames. « Si tu n'as que ces deux armes, tu n'as aucune chance. » Je me mets aussi en garde. Même avec ses deux lames, je suis sûre de moi. Je serai plus rapide. Et puis, mes illusions feront leurs boulot. Comme d'autres criminels avant, elle prendra peur et se laissera distraire. Ça marche toujours. Je ne vois pourquoi cette fois serai différente. Elle sourit et attaque. On enchaine quelques séries d'attaques. Et il semblerai que je me sois trompée. Elle est vraiment douée, et même si je tiens, j'ai quand même un peu de mal. Notre petit combat ne semble mener nul part, et mon adversaire le comprends. Elle finit par me repousser, et me parle.

« Si tu ne crains pas mes lames, alors crains ceci! »

Elle murmure une sorte d'incantation, et une ombre blanche et flou apparaît. Et cette dernière se rue vers moi. Un fantôme. Un voile spectrale aux mains plus grandes que des griffes. Je ne prends pas la peine de bouger. Comme mes illusions, ce n'est qu'un être immatériel. Je n'ai rien à craindre d'un nuage de fumée. Et malgré tout. J'aurais du m'en méfier quand même. Il me traverse me bras, comme pour me griffer. Mais en plus d'une étrange sensation de courant d'air sur ma peau, une douleur soudaine me prend. Une sorte de déchirement, un foudroiement court mais intense. A l'endroit même où l'ombre m'a touchée. Et pourtant, je n'ai aucune blessure. Rien. J'ai du mal à comprendre. La nature de cette sensation m'échappe. Mais j'entends l'autre ricaner. Maîtresse des fantômes, hein ? Elle n'a pas volé son titre. Je tente de l'attaquer, mais elle envoie son cher fantôme pour me distraire. J'essaye bien de le trancher lui aussi, seulement aucune attaque n'a l'air de marcher sur ce voile brumeux. Bien sur, il n'est pas 'matériels'. Mais il fait mal, je le sens bien. De nouveau, l'ombre me griffe. Ça fait mal, mais toujours aucun saignement. C'est perturbant. Ça me met presque mal à l'aise de me battre contre de telles créatures. Et en plus, je ne peux rien faire. Aussi immatériels que mes illusions. Mes illusions.. Je ne suis pas sure de leurs utilités pour l'instant. Elle semble bien maîtriser les créatures "d'ombres". Le combat s'enchaîne, et elle prends légèrement l'avantage sur moi. Je crois que je l'ai un peu sous estimée au début. Ou c'est moi qui me suis surestimée face à elle. Enfin bon. J'aimerai bien trouver un moyen d'en finir et de passer à autre chose. J'essaye d'analyser ses mouvements, et je me rends compte de certaines choses. Depuis le début, elle semble faire son possible pour me tenir loin de sa lacrima. Ses attaques, ses parades et ses esquives sont telles qu'elles m'éloignent de sa pierre. Même son fantôme semble me repousser de là. Intéressant. Je la regarde, entre deux attaques.

« Tu dois y tenir beaucoup, à ta lacrima... »

Je lui dis d'un air penseur. Un petit sourire en coin. J'ai bien une idée derrière la tête. Et à voir son air, je crois qu'elle a compris. Son visage se décompose. Menaçant, avec une touche de crainte, je dirai même. Elle me prévient.

« N'y pense même pas... »

« Ce serai dommage qu'elle vienne à se briser. »

A mes mots, je m'élance vers la grande lacrima, malgré mes blessures. J'enchaîne avec rapidité coups sur coups de lame. La lacrima commence par se fissurer, pour ensuite se briser en morceaux. Ça en l'espace de quelques secondes. La maîtresse des fantômes, prise de court, n'a pas le réflexe immédiat de réagir. Voyant la lacrima éclater en morceaux, elle me transperce maintenant d'un regard noir qui ferait frémir les morts.

« T'inquiète, t'es la prochaine! »

Et je m'élance vers elle. Mais avec une vitesse que je ne lui connaissais pas encore, elle semble passer au travers de mon attaque et s’esquiver. « Que.. ? » Se trouvant rapidement à un autre endroit, elle su rue alors vers moi, ses deux lames prêtes à trancher. J'arrive à en parer une, mais l'autre vient me tailler la chair sur les côtes. Je me crispe. Ça fait encore plus mal. Et cette fois, la blessure est bien présente. Une belle entaille, et mon sang coule sur mon ventre. En plus des maux internes occasionnés par le fantôme, voilà une nouvelle plaie. Je dois en finir vite. J'appelle alors l'une de mes illusions, Shi no tenshi, représentation de la mort. Mon œil s'illumine d'une lueur bleu ciel, et la créature apparait à mes cotés, armée de sa faux, dans un nuage sombre. J'entends mon adversaire avoir un sursaut. Puis je la vois observer la créature d'un air méfiant, mais toujours en colère.

« Quelle est cette chose ? »

Je souris lorsque l'ombre vient planer quelques mètres au dessus de moi.

« Tu tiens les fantômes en laisse ? Moi, j'ai la mort elle même! »

A ce moment, elle lève sa faux, prête à l'abattre. Pour l'éviter, Amanda se retransforme en créature fantomatique. Elle n'évite que du vent. Mais heureusement qu'elle ne le sait pas. C'est presque un deux contre deux. C'est redevenu plus ou moins équitable. Le combat est serré, mais j'ai enfin l'occasion qu'il me faut. Une erreur d’inattention de la part de mon ennemie, et je passe à travers sa garde. D'un coup rapide de lame, je lui transperce l’abdomen de part en part. Il y a un instant de flottement, puis elle s’effondre sur le sol, dans son propre sang. Sa dernière vision est mon illusion, qui se fane à la seconde même où elle touche le sol. Je reprends mon souffle. Ce n'était pas simple. rien n'est jamais simple. Mais c'est un pas de plus. Une lieutenante d'une guilde noire, c'est maintenant une cible abattue. C'est fait. Une de moins. Elle non plus, elle ne fera plus de mal à personne. Je jette un dernier coup d’œil, avant de me retourner, et de m'enfoncer à nouveau dans ce tunnel. Direction l'air libre. Je ne sais pas exactement à quoi servait cette lacrima, mais je suis sur que maintenant, Pumpkin Head va avoir un problème en plus. Je rejoins Yami à la sortie. Le malaise me reprend. Et je veux vite m'en aller d'ici. On sort de cette faille. Non-sans quelques difficultés. Chercher la sortie d'une grotte et remonter un gouffre. Quand on est épuisée et blessée, ce n'est pas mince affaire. Mais enfin on en sort, et j'en suis ravie. Mon oiseau vole depuis un certain temps maintenant au dessus de la faille, et n'a pas l'air de vouloir arrêter. Je soupire et l'appelle.

« Yami! Je sais que tu te plais ici, mais il est temps de partir. »

D'un croassement agacé, il revient sur mon épaule. Quelle drôle de créature. Vraiment, il apprécie cet endroit. Peut-être que certains préjugés sur les corbeaux sont vrais, finalement. Reprenant mon souffle après cette remontée, je prends ce qu'il me semble être ma direction d'arrivée. Mais je m'y avance presque à reculons. Je meurs d'envie de continuer, et d'en découdre moi-même avec cette guilde noire. Mais je me retourne. Même si j'aimerai continuer, je connais mes limites. Je ne serai surement pas capable de grand chose. Je ne serai pas d'une grande aide. Et puis, il y a plusieurs mages sur le coups, beaucoup de légaux. J'imagine qu'ils pourront prendre la suite. Je l'espère. Parfois, il vaut mieux s'arrêter plutôt que d'aller au diable. C'est une des choses que Sélès m'a appris. Et cette fois-là, je vais l'appliquer. Je soupire, puis marche. Je compte rentrer, mais bon, on ne sait jamais ce que l'on peut trouver en chemin...


Dernière édition par Etoile des Neiges le Sam 8 Nov - 2:18, édité 5 fois
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